Lowen Leyton Lawford
Always remember that you’re unique. Just like everyone else.
NOM & PRÉNOM- Lowen Leyton Lawford, ayant pour base de travail cette désignation vous pourriez formuler deux constats et quelques suppositions : posons dans un premier temps celui d'une allitération fluide par le choix des initiales, dans un second temps celui d'une ascendance rattachée à la perfide Albion. Dès lors, pourquoi pas, conjecturer la silhouette d'un modèle familial ? L'étiquette renseigne souvent sur le produit. L'homme porte deux prénoms, aux consonances rares et anglo-saxones, plausibles indices sur le niveau de vie et le niveau d'exigences de la famille. Cela serait une plutôt bonne piste. Car Leyton est, également, le premier prénom du père.
AGE & DATE DE NAISSANCE - 33 ans, né durant la grisaille de Novembre 2121.
LIEU DE NAISSANCE - Brentwood, localité située dans le comté cérémonial de l'Essex. Ville de taille moyenne qui agglomère diverses histoires de résistances et de châtiments dans son patrimoine, ville délaissée courant des crises rencontrées par l'agriculture anglaise. Ville arborée au ciel souvent bas et lourd. Ville profondément rurale et profondément étroite.
PROFESSION - Neuropsychiatre de formation, Lowen se spécialisait dans le diagnostic et la prise en charge des troubles psychiques résultant de maladies neurologiques. Il était également compétent dans le domaine de la neurologie comportementale qui s'oriente davantage vers les problèmes de la cognition et du comportement liés à des lésions cérébrales ou à des maladies. Puisque ces disciplines se coordonnent et interagissent régulièrement Lowen est également familiarisé à la neuropsychologie et à la psychologie. Pourquoi présenter sa profession au passé ? Question plutôt pertinente.
Tout simplement, tout logiquement parce que ses finalités et activités se sont vues déplacées en même temps que son univers professionnel. Disons que les compétences acquises sont souvent contorsionnables. Il est toujours un praticien, mais désormais pour le compte du projet Matrice. Officiellement Lowen est en charge d'accompagner les nouveaux arrivants qui présentent des difficultés à s’accommoder. Officieusement ses capacités à cartographier la conscience peuvent parfaitement se mobiliser pour développer des techniques de conditionnement. Qu'elles soient douces, coercitives, ou plus chimiques et technologiques.
ORIENTATION SEXUELLE - Il s'imagine, sans réel embarras, bisexuel. Pour autant il ne s'est jamais vraiment investi dans ce type de relationnel.
STATUT CIVIL - Célibataire endurci.
GROUPE & pourquoi - Ruthless. Lowen pourrait être qualifié d'amoral. Son empathie n'est stimulée que par des situations ou comportements bien spécifiques, la grande chevalerie et les lignes de conduite moralistes le laissent de marbre. Il n'y voit que des constructions identitaires, aussi rationnelles et compréhensibles soient-elles, certainement pas des vérités ou des prescriptions en ce qui le concerne.
CAMP - Matrice.
AGE & DATE DE NAISSANCE - 33 ans, né durant la grisaille de Novembre 2121.
LIEU DE NAISSANCE - Brentwood, localité située dans le comté cérémonial de l'Essex. Ville de taille moyenne qui agglomère diverses histoires de résistances et de châtiments dans son patrimoine, ville délaissée courant des crises rencontrées par l'agriculture anglaise. Ville arborée au ciel souvent bas et lourd. Ville profondément rurale et profondément étroite.
PROFESSION - Neuropsychiatre de formation, Lowen se spécialisait dans le diagnostic et la prise en charge des troubles psychiques résultant de maladies neurologiques. Il était également compétent dans le domaine de la neurologie comportementale qui s'oriente davantage vers les problèmes de la cognition et du comportement liés à des lésions cérébrales ou à des maladies. Puisque ces disciplines se coordonnent et interagissent régulièrement Lowen est également familiarisé à la neuropsychologie et à la psychologie. Pourquoi présenter sa profession au passé ? Question plutôt pertinente.
Tout simplement, tout logiquement parce que ses finalités et activités se sont vues déplacées en même temps que son univers professionnel. Disons que les compétences acquises sont souvent contorsionnables. Il est toujours un praticien, mais désormais pour le compte du projet Matrice. Officiellement Lowen est en charge d'accompagner les nouveaux arrivants qui présentent des difficultés à s’accommoder. Officieusement ses capacités à cartographier la conscience peuvent parfaitement se mobiliser pour développer des techniques de conditionnement. Qu'elles soient douces, coercitives, ou plus chimiques et technologiques.
ORIENTATION SEXUELLE - Il s'imagine, sans réel embarras, bisexuel. Pour autant il ne s'est jamais vraiment investi dans ce type de relationnel.
STATUT CIVIL - Célibataire endurci.
GROUPE & pourquoi - Ruthless. Lowen pourrait être qualifié d'amoral. Son empathie n'est stimulée que par des situations ou comportements bien spécifiques, la grande chevalerie et les lignes de conduite moralistes le laissent de marbre. Il n'y voit que des constructions identitaires, aussi rationnelles et compréhensibles soient-elles, certainement pas des vérités ou des prescriptions en ce qui le concerne.
CAMP - Matrice.
Equipements & Pouvoirs/Capacités ; Lowen se décrirait minutieux, préparé à un large éventail de circonstances. Les anticipations sont toujours heuristiques mais encore faut-il s'allouer les moyens nécessaires pour les rendre viables dans le réel, les évaluer dans le réel, au-delà du simple exercice de pensée. L'homme ne fournira pas autre chose que ce qu'il considérera être une réponse proportionnée, mais il fournira cette réponse sans ciller - moins par affection pour sa propre vie que par volonté de suivre l'avancement du projet Matrice.
Il a choisi un revolver Manurhin MR73, modèle jadis utilisé par certaines unités d'intervention européennes, pour sa grande fiabilité et son excellente précision. Aucun enrayage et une bonne résistance à l'usure. Par curiosité, surtout mû par un méthodisme poussif, il s'est longuement exercé au tir jusqu'à appréhender le maniement de cette arme de manière - à ses yeux - acceptable.
Il possède également un couteau automatique à cran d'arrêt et à ouverture rapide. Une arme blanche destinée à l'attaque, proche de celles qui s'emploient parfois dans les combats de rue entre gangs. Lowen est attiré par les armes blanches depuis l'enfance ; il voyait jadis en elles un moyen de compenser des carences en force physique par la technicité du geste, par l'expertise et les connaissances en anatomie. Bien évidemment ces pensées sont aujourd'hui régulées, mais vous savez ce que vaut l'auto-diagnostic.
Lowen n'est pas exactement un bon être social. Son aura est noiraude, aigre, nébuleuse et l'homme a bien conscience des faits. Il n'en souffre pas et l'ennui des autres leur appartient. La sympathie et la confiance ne lui sont donc pas immédiatement acquises. Par ses collègues ou dans l'intime il n'est pas très apprécié - que ferait-il des beaux sentiments, des professions de foi et des belles histoires ? Il n'y a aucun intérêt à manipuler quelqu'un qui n'a rien à apporter. Lowen veut peu de choses qui puissent être données par des personnes - mais il veut la satisfaction d'avoir nommé, élucidé un problème jusque dans ses derniers détails. Alors auprès de ses patients il a toujours été disposé à présenter les attitudes qu'il sait requises pour diluer les réticences. Lorsqu'il le veut et dans des contextes très délimités sa langue se fait d'argent, sur des temps courts et intéressés il peut être beau-parleur. Il n'est pas exactement chaleureux mais ses mots sont souvent justes - parfois trop pour ne pas être brusques lorsque son esprit s'empresse, veut passer à l'étape suivante. Mais il est perspicace et patient, difficile si ce n'est impossible à offenser dès lors que son intérêt est hameçonné, peu encombré par des mœurs qui obscurciraient son analyse en le conduisant vers le jugement, à la somme de ces traits il est un bon diagnosticien. Il est également, de manière très conscientisée et utile, obsessionnel. Enfant il adorait lorsque un jeu vidéo lui résistait et qu’il devait mémoriser la moindre séquence avant de progresser. Il n'a aucun mal à faire et refaire les mêmes séries d'opérations, qu'elles soient mécaniques ou purement sociales, jusqu'à trouver la réponse la plus appropriée. Lowen dispose par voie de conséquence d'une banque d'informations très fournie, il n'abandonne jamais un sujet avant de l'avoir vidé de tout son mystère.
Il a choisi un revolver Manurhin MR73, modèle jadis utilisé par certaines unités d'intervention européennes, pour sa grande fiabilité et son excellente précision. Aucun enrayage et une bonne résistance à l'usure. Par curiosité, surtout mû par un méthodisme poussif, il s'est longuement exercé au tir jusqu'à appréhender le maniement de cette arme de manière - à ses yeux - acceptable.
Il possède également un couteau automatique à cran d'arrêt et à ouverture rapide. Une arme blanche destinée à l'attaque, proche de celles qui s'emploient parfois dans les combats de rue entre gangs. Lowen est attiré par les armes blanches depuis l'enfance ; il voyait jadis en elles un moyen de compenser des carences en force physique par la technicité du geste, par l'expertise et les connaissances en anatomie. Bien évidemment ces pensées sont aujourd'hui régulées, mais vous savez ce que vaut l'auto-diagnostic.
Lowen n'est pas exactement un bon être social. Son aura est noiraude, aigre, nébuleuse et l'homme a bien conscience des faits. Il n'en souffre pas et l'ennui des autres leur appartient. La sympathie et la confiance ne lui sont donc pas immédiatement acquises. Par ses collègues ou dans l'intime il n'est pas très apprécié - que ferait-il des beaux sentiments, des professions de foi et des belles histoires ? Il n'y a aucun intérêt à manipuler quelqu'un qui n'a rien à apporter. Lowen veut peu de choses qui puissent être données par des personnes - mais il veut la satisfaction d'avoir nommé, élucidé un problème jusque dans ses derniers détails. Alors auprès de ses patients il a toujours été disposé à présenter les attitudes qu'il sait requises pour diluer les réticences. Lorsqu'il le veut et dans des contextes très délimités sa langue se fait d'argent, sur des temps courts et intéressés il peut être beau-parleur. Il n'est pas exactement chaleureux mais ses mots sont souvent justes - parfois trop pour ne pas être brusques lorsque son esprit s'empresse, veut passer à l'étape suivante. Mais il est perspicace et patient, difficile si ce n'est impossible à offenser dès lors que son intérêt est hameçonné, peu encombré par des mœurs qui obscurciraient son analyse en le conduisant vers le jugement, à la somme de ces traits il est un bon diagnosticien. Il est également, de manière très conscientisée et utile, obsessionnel. Enfant il adorait lorsque un jeu vidéo lui résistait et qu’il devait mémoriser la moindre séquence avant de progresser. Il n'a aucun mal à faire et refaire les mêmes séries d'opérations, qu'elles soient mécaniques ou purement sociales, jusqu'à trouver la réponse la plus appropriée. Lowen dispose par voie de conséquence d'une banque d'informations très fournie, il n'abandonne jamais un sujet avant de l'avoir vidé de tout son mystère.
Caractère ; Il est un homme peu accessible qui ne souffre guère de son isolement consenti. Son cœur palpite bien assez seul, est assez confortablement irrigué par la chaleur du sang pour se désintéresser de celle de l'amour. Il voue sa méfiance, parfois curieuse, aux sentiments et les conçoit dépendamment de leur nature comme des freins ou des facilitateurs pour l'action. Comme des facteurs qui peuvent passer au-dessus du rapport entre finalités visées et moyens déployés. Peut-être, sûrement, que ce raisonnement de logicien intervient pour contrebalancer ses spécificités plus diagnostiquées et instrumentalisées que niées. Lowen a une personnalité obsessive qui, si elle est utile dans le monde des idées, de la connaissance et de l'expérimentation, pourrait jouer en sa défaveur en trouvant un objet humain pour cristalliser son intérêt. Car il n'est pas de ceux qui peuvent côtoyer leurs semblables en s'acclimatant sur le long terme - la présence de l'Autre dérange rapidement ses rituels, frustre la voracité de sa curiosité. Le noirâtre se lasse vite et s'encombrerait d'une autre présence que la sienne. Sûrement serait-il bien trop déçu pour ne pas être déçu des autres par avance.
Sarcastique, cynique et caustique, ceux qui lui trouvent un charme emploient le principe de charité de manière contraire à leurs propres intérêts. Sans pour autant être cruel, car il n'obtiendrait ainsi aucune catharsis, il se fait incisif sans remords pour couper court et les normes sociales l'indiffèrent. Il ne les respecte qu'aux moments où il estime avoir à y gagner. Lowen a conscience d'être un humain et, par ce fait élémentaire, sait qu'il peut lui-même rencontrer des problématiques analogues à celles qu'il observe chez les autres. Il ne niera pas ces évidences par prétention, n'appréciant guère les conduites contre-productives. Il tient l'idiotie en horreur - sa définition de l'idiotie ne se rapporte pas à un système de normes et de valeurs, à une manière d'être ou de faire spécifique, mais davantage à l'opiniâtreté et à l'immobilisme des pensées. Bien évidemment il ne confond pas pathologies et idiotie, sinon il serait un bien mauvais médecin. Disons que sa définition s'applique exclusivement aux sujets sains et conscients de leurs actes. Les acquis et les certitudes ne sont que des contreforts pour le sentiment de sécurité, pour la certitude d'exister.
D'une certaine manière Lowen peut être considéré comme ouvert d'esprit puisque peu d'idées, même celles qui apparaîtraient sans doute saugrenues ou sordides pour un œil extérieur, sont en mesure de le contrarier ou de le surprendre bien longtemps.
Il est un homme terne, uniquement animé et illuminé par des lubies aussi puissantes que périssables. Puisqu'il doit ressentir, comme tout être vivant, il organise ces instants en vase clos afin de comprendre au mieux ses propres comportements et envies, pour les assouvir efficacement. Il n'encaisse que très mal la frustration.
Sarcastique, cynique et caustique, ceux qui lui trouvent un charme emploient le principe de charité de manière contraire à leurs propres intérêts. Sans pour autant être cruel, car il n'obtiendrait ainsi aucune catharsis, il se fait incisif sans remords pour couper court et les normes sociales l'indiffèrent. Il ne les respecte qu'aux moments où il estime avoir à y gagner. Lowen a conscience d'être un humain et, par ce fait élémentaire, sait qu'il peut lui-même rencontrer des problématiques analogues à celles qu'il observe chez les autres. Il ne niera pas ces évidences par prétention, n'appréciant guère les conduites contre-productives. Il tient l'idiotie en horreur - sa définition de l'idiotie ne se rapporte pas à un système de normes et de valeurs, à une manière d'être ou de faire spécifique, mais davantage à l'opiniâtreté et à l'immobilisme des pensées. Bien évidemment il ne confond pas pathologies et idiotie, sinon il serait un bien mauvais médecin. Disons que sa définition s'applique exclusivement aux sujets sains et conscients de leurs actes. Les acquis et les certitudes ne sont que des contreforts pour le sentiment de sécurité, pour la certitude d'exister.
D'une certaine manière Lowen peut être considéré comme ouvert d'esprit puisque peu d'idées, même celles qui apparaîtraient sans doute saugrenues ou sordides pour un œil extérieur, sont en mesure de le contrarier ou de le surprendre bien longtemps.
Il est un homme terne, uniquement animé et illuminé par des lubies aussi puissantes que périssables. Puisqu'il doit ressentir, comme tout être vivant, il organise ces instants en vase clos afin de comprendre au mieux ses propres comportements et envies, pour les assouvir efficacement. Il n'encaisse que très mal la frustration.
Lowen est aux aguets, pourtant sa gestuelle semble vouloir prétendre le contraire, être réquisitionnée ailleurs, ses mains s'affairent méticuleusement autour d'un cordage de câbles, décorent des nœuds plats pour leur accorder du volume. Les attitudes qui l'animent sont régulièrement associées à de la falsification. On dit de lui qu'il ment et il s'est lui-même posé la question avant de mentalement invalider la proposition ; jamais en vain. Il n'y a aucun intérêt à présenter de faux sentiments, de fausses choses, dès lors qu'on ne peut espérer aucun gain par l'intermédiaire de ceux-ci. La sensiblerie est peu valorisée dans son microcosme domestique alors il ne pourrait obtenir ni cessez-le-feu ni amnistie en prétendant, alors l'hypothèse la plus plausible est celle-ci : ses humeurs sont entraînées par l'addition complexe de facteurs environnementaux, sont bonnes grâce au noyau accumbens en charge du circuit de la récompense, influencent parfois le passage à l'acte notamment grâce à l'action des stéroïdes et des hormones, sont mauvaises lors de la baisse des enképhalines au niveau de l'amygdale - d'après ce qu'il a lu récemment. Tout est moins ubuesque qu'on pourrait le croire en définitive. Alors ses parents se trompent et c'est certainement par commodité car personne n'aime percevoir dans un œil humide le reflet de potentielles erreurs. Leur en tient-il rigueur ? La plupart du temps non mais il ne peut, face aux faits, affirmer que c'est toujours le cas - lorsque ses aînés sont compréhensibles ils deviennent bien plus lassants que dignes de sa rancœur. Lorsqu'ils le sont moins, là, Lowen se souvient qu'être effrayé sert peu, que la peur n'est pas productive dans des contextes où on ne peut efficacement réagir au danger, elle l'est encore moins si elle prend une forme tétanique. Savoir est une chose, réussir en est une autre. Suite à ces moments, le jeune garçon qu'il est encore, les méprise comme il se méprise lui-même pour avoir cédé à l’irrationalité.
Pour l'instant son rythme cardiaque est stationnaire et son macramé se poursuit, à l'extérieur de sa chambre d'enfant la vaisselle tinte et des mots sont marmonnés mais à en juger par la, relative, légéreté du pas, le gros de l'orage est déjà passé.
Un quotient intellectuel évalué puis réévalué, dévalué et reéhabilité comme un refrain lancinant. Une litanie qui traversa son enfance sans jamais cesser. Les tests étaient une balise dans son quotidien et il ne devait jamais décevoir – très tôt l’anxiété vint frapper à sa porte, violente, impossible à équilibrer. Il lui semblait jouer sa vie à chaque examen et rien n'avait valeur de contrepoids. Rien ne faisait le poids. Un quotient intellectuel élevé était la seule légitimation de sa conduite que ses parents entendaient. Perte d’intérêt et du désir, ralentissement, troubles de l'appétit, culpabilité. Blessures narcissiques. A cette époque il s'auto-diagnostiqua pour la première fois et profita de sa position sur l'échiquier social pour pallier à ses afflictions par ses propres moyens. Inutile de passer par les circuits conventionnels pour obtenir une médication forte. A cette époque il parvint à bâtir ses premières égides conscientes, aiguisait déjà son cynisme et se détachait déjà des attentes parentales désormais perçues comme irréalistes et irréalisables. Il excellait dans les MMO et dans la stratégie, passait désormais des heures à confectionner ses builds et d'autres encore à farmer, à calculer ses rendements afin de les maximiser.
Il est le fils d'un politicien au visage sur-représenté, sur-visibilisé, au carnet d'adresses bien étoffé, à la ligne conservatrice invoquant le principe supérieur commun d'ordre pour attirer les consciences réceptives sous son étendard, méritocrate. Si son casier est vierge de toutes traces Lowen sait que Leyton Lawford pactise avec la pègre, l'adolescent a assisté à certaines des démonstrations de force de l'aîné - en occupant divers rôles. Son père porte de grandes attentes personnelles et exhibe son attrait particulier pour l'ingénierie. On pourrait croire que l'homme politique a deux visages mais le garçon sait que le patriarche n'en possède qu'un - qui peut être plus ou moins illuminé par les feux des projecteurs.
Il est le fils d'une juriste de renom qui s'est illustrée à de maintes occasions, Lowen connait ses triomphes médiatiques tout autant que ses échecs étouffés et pourrait réciter l'ensemble de sa carrière si cela était simplement utile. Lowen sait comment sa mère dilue les fautes de son père, connaît toutes les étapes impliquées dans la confection d'un bouc-émissaire. L'adolescent jouit d'une situation financière très aisée et les voyages familiaux, aux destinations qui portent des noms abracadabrants, sont soigneusement relayés sur les réseaux sociaux. Il ne s'agit pas de manipulation de l'opinion : on parle de communication lorsque celle-ci est organisée par des figures respectées et respectables.
C'est en partie pour cela qu'on voudrait voir une belle et minaudeuse étudiante pendue à son bras. Lui prépare son MSc en Neuropsychiatrie au sein du prestigieux King's College londonien et n'a aucun intérêt superflu à accorder à sa prétendante - qui est sûrement belle et, surtout, photogénique sinon elle aurait été recalée par l'autorité parentale durant la phase de sélection. Imbuvable il a déployé tous les moyens simples pour déloger l'infortunée de son espace vital mais celle-ci s'accroche aux perspectives d'avenir qui lui apparaissent, sûrement, comme synonymes du patronyme Lawford. Lowen peut-il l'en blâmer ? Pas réellement car, en soupesant la pénible situation avec objectivité, les exercices d'abstraction sont toujours une bonne gymnastique mentale, leur union serait certainement une aubaine pour elle. Il l'aurait délaissée ? Il aurait été un époux abject ? Qu'importe la dame, protégée par la nécessité de maintenir les impressions de cohésion familiale et confrontée à l'étrangeté de Lowen notoire chez ses pairs, aurait aisément pu prendre un amant en compensation de ses peines et en remerciement pour ses services, pour son prêt d'image, moyennant à peine quelques précautions de sa part en matière de discrétion. Lowen aurait pu la tolérer pour s'octroyer un peu de paix et anesthésier les injonctions à son encontre - si sa paix n'était pas autant amoindrie en côtoyant de si près un individu si peu spécifique. Elle le conduisit à ruser. Et c'est ainsi que, par des biais détournés, il la discrédita publiquement. Assassinée sa si belle et si prude image à l'addition de témoignages fallacieux, aisément achetés. Le mensonge ne dérange en rien Lowen si le gain est substantiel.
Il termina ses études en amassant les félicitations - la liesse ne le toucha pas car il savait que cet état de grâce n'allait guère durer. Il savait que les honneurs n'étaient pas pour lui mais pour son nom, que l'école se félicitait de pouvoir l'ajouter au registre de ses victorieux et qu'il ne pouvait s'abreuver de cette situation. Il savait également que sa thèse mobilisait quelques exemples semblables à des pied-de-nez éhontés adressés à ses parents. C'était particulièrement vrai lors de ses élaborations autour des méthodes de coercition médiatique, ces méthodes particulièrement employées par sa famille.
Ses travaux sur les effets du conditionnement et de la suggestion sur l'esprit humain, certes novateurs, tombèrent dans la confidentialité en même temps que lui tombait dans le désaveu.
Rien qui soit bien surprenant, le corbeau l'avait anticipé et avait tout de même agi - car le sujet devait être creusé dans ses moindres recoins, car telle était la forme de son obsession sur cette période. Par ailleurs, une fois ses études menées à bien, son ambition n'allait guère plus loin. Il pensait déjà ne plus pouvoir être surpris, pensait peut-être à arrêter ici.
C'est pour essayer, car rien n'était à perdre et que son nom ouvrait encore quelques portes, qu'il officia dans le service de neuropsychiatrie d'un hôpital londonien. Les années finirent par se succéder et il accéda à une certaine réputation. Fin diagnosticien, homme exécrable et mauvais de caractère. Fidèle à son étiquette, le jour où un promoteur du projet Matrice l'approcha il faillit le congédier mais se retint de le faire en filtrant, entre les mots insipides du messager, le nom d'Elena Tesla. Il connaissait et appréciait les recherches de cette femme et fut dès lors bien mieux disposé, pour autant son esprit critique ne se désamorça pas. Après inspections, expertises et contre-expertises le projet Matrice se présentait bel et bien comme ingénieux et prometteur - un nouveau monde pouvait s'offrir à lui, un monde qui cette fois lui parlerait peut-être plus longtemps que ne l'avait fait le précédent. Les univers vidéo-ludiques lui ont conféré bien souvent plus de stimulation que la vie traditionnelle alors pourquoi pas ? Sa réponse fut, rapidement, positive.
Cela fait désormais quelques semaines qu'il est en poste au centre de soins d'Arkadia. Ses compétences doivent officiellement guider les arrivants vers une adaptation optimale mais Lowen n'est pas dupe, peu à peu on l'aiguille vers des expérimentations qui trahissent les réelles intentions de ses employeurs. Jusqu'ici il sait, plutôt bien, s'en accommoder.
Il s'agit d'un lieu clos, où sont orchestrées des déportations massives. Qui aurait pu croire qu'un quelconque humanisme était impliqué ?
Pour l'instant son rythme cardiaque est stationnaire et son macramé se poursuit, à l'extérieur de sa chambre d'enfant la vaisselle tinte et des mots sont marmonnés mais à en juger par la, relative, légéreté du pas, le gros de l'orage est déjà passé.
Un quotient intellectuel évalué puis réévalué, dévalué et reéhabilité comme un refrain lancinant. Une litanie qui traversa son enfance sans jamais cesser. Les tests étaient une balise dans son quotidien et il ne devait jamais décevoir – très tôt l’anxiété vint frapper à sa porte, violente, impossible à équilibrer. Il lui semblait jouer sa vie à chaque examen et rien n'avait valeur de contrepoids. Rien ne faisait le poids. Un quotient intellectuel élevé était la seule légitimation de sa conduite que ses parents entendaient. Perte d’intérêt et du désir, ralentissement, troubles de l'appétit, culpabilité. Blessures narcissiques. A cette époque il s'auto-diagnostiqua pour la première fois et profita de sa position sur l'échiquier social pour pallier à ses afflictions par ses propres moyens. Inutile de passer par les circuits conventionnels pour obtenir une médication forte. A cette époque il parvint à bâtir ses premières égides conscientes, aiguisait déjà son cynisme et se détachait déjà des attentes parentales désormais perçues comme irréalistes et irréalisables. Il excellait dans les MMO et dans la stratégie, passait désormais des heures à confectionner ses builds et d'autres encore à farmer, à calculer ses rendements afin de les maximiser.
Il est le fils d'un politicien au visage sur-représenté, sur-visibilisé, au carnet d'adresses bien étoffé, à la ligne conservatrice invoquant le principe supérieur commun d'ordre pour attirer les consciences réceptives sous son étendard, méritocrate. Si son casier est vierge de toutes traces Lowen sait que Leyton Lawford pactise avec la pègre, l'adolescent a assisté à certaines des démonstrations de force de l'aîné - en occupant divers rôles. Son père porte de grandes attentes personnelles et exhibe son attrait particulier pour l'ingénierie. On pourrait croire que l'homme politique a deux visages mais le garçon sait que le patriarche n'en possède qu'un - qui peut être plus ou moins illuminé par les feux des projecteurs.
Il est le fils d'une juriste de renom qui s'est illustrée à de maintes occasions, Lowen connait ses triomphes médiatiques tout autant que ses échecs étouffés et pourrait réciter l'ensemble de sa carrière si cela était simplement utile. Lowen sait comment sa mère dilue les fautes de son père, connaît toutes les étapes impliquées dans la confection d'un bouc-émissaire. L'adolescent jouit d'une situation financière très aisée et les voyages familiaux, aux destinations qui portent des noms abracadabrants, sont soigneusement relayés sur les réseaux sociaux. Il ne s'agit pas de manipulation de l'opinion : on parle de communication lorsque celle-ci est organisée par des figures respectées et respectables.
C'est en partie pour cela qu'on voudrait voir une belle et minaudeuse étudiante pendue à son bras. Lui prépare son MSc en Neuropsychiatrie au sein du prestigieux King's College londonien et n'a aucun intérêt superflu à accorder à sa prétendante - qui est sûrement belle et, surtout, photogénique sinon elle aurait été recalée par l'autorité parentale durant la phase de sélection. Imbuvable il a déployé tous les moyens simples pour déloger l'infortunée de son espace vital mais celle-ci s'accroche aux perspectives d'avenir qui lui apparaissent, sûrement, comme synonymes du patronyme Lawford. Lowen peut-il l'en blâmer ? Pas réellement car, en soupesant la pénible situation avec objectivité, les exercices d'abstraction sont toujours une bonne gymnastique mentale, leur union serait certainement une aubaine pour elle. Il l'aurait délaissée ? Il aurait été un époux abject ? Qu'importe la dame, protégée par la nécessité de maintenir les impressions de cohésion familiale et confrontée à l'étrangeté de Lowen notoire chez ses pairs, aurait aisément pu prendre un amant en compensation de ses peines et en remerciement pour ses services, pour son prêt d'image, moyennant à peine quelques précautions de sa part en matière de discrétion. Lowen aurait pu la tolérer pour s'octroyer un peu de paix et anesthésier les injonctions à son encontre - si sa paix n'était pas autant amoindrie en côtoyant de si près un individu si peu spécifique. Elle le conduisit à ruser. Et c'est ainsi que, par des biais détournés, il la discrédita publiquement. Assassinée sa si belle et si prude image à l'addition de témoignages fallacieux, aisément achetés. Le mensonge ne dérange en rien Lowen si le gain est substantiel.
Il termina ses études en amassant les félicitations - la liesse ne le toucha pas car il savait que cet état de grâce n'allait guère durer. Il savait que les honneurs n'étaient pas pour lui mais pour son nom, que l'école se félicitait de pouvoir l'ajouter au registre de ses victorieux et qu'il ne pouvait s'abreuver de cette situation. Il savait également que sa thèse mobilisait quelques exemples semblables à des pied-de-nez éhontés adressés à ses parents. C'était particulièrement vrai lors de ses élaborations autour des méthodes de coercition médiatique, ces méthodes particulièrement employées par sa famille.
Ses travaux sur les effets du conditionnement et de la suggestion sur l'esprit humain, certes novateurs, tombèrent dans la confidentialité en même temps que lui tombait dans le désaveu.
Rien qui soit bien surprenant, le corbeau l'avait anticipé et avait tout de même agi - car le sujet devait être creusé dans ses moindres recoins, car telle était la forme de son obsession sur cette période. Par ailleurs, une fois ses études menées à bien, son ambition n'allait guère plus loin. Il pensait déjà ne plus pouvoir être surpris, pensait peut-être à arrêter ici.
C'est pour essayer, car rien n'était à perdre et que son nom ouvrait encore quelques portes, qu'il officia dans le service de neuropsychiatrie d'un hôpital londonien. Les années finirent par se succéder et il accéda à une certaine réputation. Fin diagnosticien, homme exécrable et mauvais de caractère. Fidèle à son étiquette, le jour où un promoteur du projet Matrice l'approcha il faillit le congédier mais se retint de le faire en filtrant, entre les mots insipides du messager, le nom d'Elena Tesla. Il connaissait et appréciait les recherches de cette femme et fut dès lors bien mieux disposé, pour autant son esprit critique ne se désamorça pas. Après inspections, expertises et contre-expertises le projet Matrice se présentait bel et bien comme ingénieux et prometteur - un nouveau monde pouvait s'offrir à lui, un monde qui cette fois lui parlerait peut-être plus longtemps que ne l'avait fait le précédent. Les univers vidéo-ludiques lui ont conféré bien souvent plus de stimulation que la vie traditionnelle alors pourquoi pas ? Sa réponse fut, rapidement, positive.
Cela fait désormais quelques semaines qu'il est en poste au centre de soins d'Arkadia. Ses compétences doivent officiellement guider les arrivants vers une adaptation optimale mais Lowen n'est pas dupe, peu à peu on l'aiguille vers des expérimentations qui trahissent les réelles intentions de ses employeurs. Jusqu'ici il sait, plutôt bien, s'en accommoder.
Il s'agit d'un lieu clos, où sont orchestrées des déportations massives. Qui aurait pu croire qu'un quelconque humanisme était impliqué ?
Pseudo ; Polaris/Loki - Âge ; 24 ans - Pays ; France - Comment as-tu connu le forum ; Grâce à une charmante soeur aux tendances berserker et à une guerrière œuvrant pour la paix. Un gros merci et un énorme bravo pour votre prévenance, pour ce petit bijou et pour tout votre travail -
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Si personnage Pixelien :
Codes à remplir ;
- Code:
- [b]Tom Hiddleston[/b] - [url=http://projet-matrice.forumactif.com/u13][i]Lowen L. Lawford[/i][/url]
Si personnage Pixelien :
- Code:
- [url=URL DU PROFIL]★[/url] [b]Nom du personnage (+ aka nom de code si nom de code)[/b]