BLUES LIGHT
Robots are machines that follow orders.
I'm a machine that doesn't, so what does that make me ?
NOM PRENOM - Blues Light fut le nom donné par son créateur, Thomas Light. Mais il refuse de l’utiliser. Proto Man est un choix intéressant puisqu’il est le premier de sa série, le numéro DLN-000. Mais cela est trop lié à son passé. Break Man est le dernier titre qu’il a utilisé avant d’arriver ici, reflétant son désir de briser le lien qu’il avait avec son père. Mais maintenant, il n’est plus sûr.
AGE & DATE DE NAISSANCE - Créé en l’an 2000 environ. Il ne peut vieillir physiquement, gardant ainsi l’apparence (et la mentalité) d’un jeune adolescent.
LIEU DE NAISSANCE - États-Unis, dans le laboratoire de Dr. Light.
PROFESSION - Il a été le fils de Light à une époque. Il a ensuite été le robot de Wily. Présentement, il est sans emploi et s’intégrer à la société ne l’intéresse pas du tout.
ORIENTATION SEXUELLE - Un robot peut-il tomber amoureux ? Il ignore la réponse, alors jusqu’à preuve du contraire, il est asexuel et aromantique.
STATUT CIVIL - … Robot… célibataire…
GROUPE & pourquoi - Renegade. Disons que du temps, ce n’est pas ce qu’il possède le plus. Il observe et analyse constamment cette ville et ses habitants non seulement pour mieux comprendre dans quoi il a été embarqué, mais aussi dans l’espoir de trouver une porte de sortie.
CAMP - Neutre. Il ne sait pas encore à qui il peut faire confiance ici … Quoi qu’il ne fait pas confiance à grand monde de base.
AGE & DATE DE NAISSANCE - Créé en l’an 2000 environ. Il ne peut vieillir physiquement, gardant ainsi l’apparence (et la mentalité) d’un jeune adolescent.
LIEU DE NAISSANCE - États-Unis, dans le laboratoire de Dr. Light.
PROFESSION - Il a été le fils de Light à une époque. Il a ensuite été le robot de Wily. Présentement, il est sans emploi et s’intégrer à la société ne l’intéresse pas du tout.
ORIENTATION SEXUELLE - Un robot peut-il tomber amoureux ? Il ignore la réponse, alors jusqu’à preuve du contraire, il est asexuel et aromantique.
STATUT CIVIL - … Robot… célibataire…
GROUPE & pourquoi - Renegade. Disons que du temps, ce n’est pas ce qu’il possède le plus. Il observe et analyse constamment cette ville et ses habitants non seulement pour mieux comprendre dans quoi il a été embarqué, mais aussi dans l’espoir de trouver une porte de sortie.
CAMP - Neutre. Il ne sait pas encore à qui il peut faire confiance ici … Quoi qu’il ne fait pas confiance à grand monde de base.
Equipements & Pouvoirs/Capacités ;
- Blues Buster : L’un de ses bras – normalement le gauche et jamais les deux en même temps – peut se transformer en canon. Ses tirs énergétiques sont puissants, mais ils consomment tellement d’énergie que le Buster est impossible à utiliser sur de longues périodes au risque de surchauffer.
- Blues Shield : Un bouclier très résistant qu’il transporte sur son dos lorsqu’il ne l’utilise pas. Le bouclier peut aussi servir de moyen de transport en tant que planche à réaction.
- Copie : Il peut télécharger les capacités des autres robots d’un simple toucher. Rien ne garantit cependant que le pouvoir copié sera exactement pareil ou aussi puissant que l’original … Cela ne fonctionne pas avec les êtres organiques.
- Dispositif de téléportation : Intégré à son corps, cela lui permet normalement de voyager d’une destination à l’autre en quelques secondes. Depuis qu’il est arrivé en ville cependant, le dispositif ne semble plus fonctionner … Est-ce à cause des satellites qui sont différents de ceux de son monde ?
- Corps : Certes, il est petit. Certes, il a l’air d’un gamin. Certes, il a des cheveux bruns et une face humaine sous son casque. Cela ne change pas le fait qu’il soit un robot constitué de métal ! N’ayant pas été originalement conçu pour la guerre, Blues n’est pas aussi solide et endurant que les robots construits après lui, d’où la nécessité d’utiliser un bouclier afin de se protéger.
- « Cœur » : Il est alimenté par un réacteur nucléaire… instable. Dangereux. Il peut avoir un sursaut d’énergie un moment, puis se sentir complètement vidé deux secondes après. Disons que ce n’est pas toujours pratique lors d’un combat … Ce n’est qu’une question de temps avant qu’une défaillance catastrophique entraîne la mort du robot.
- Blues Buster : L’un de ses bras – normalement le gauche et jamais les deux en même temps – peut se transformer en canon. Ses tirs énergétiques sont puissants, mais ils consomment tellement d’énergie que le Buster est impossible à utiliser sur de longues périodes au risque de surchauffer.
- Blues Shield : Un bouclier très résistant qu’il transporte sur son dos lorsqu’il ne l’utilise pas. Le bouclier peut aussi servir de moyen de transport en tant que planche à réaction.
- Copie : Il peut télécharger les capacités des autres robots d’un simple toucher. Rien ne garantit cependant que le pouvoir copié sera exactement pareil ou aussi puissant que l’original … Cela ne fonctionne pas avec les êtres organiques.
- Dispositif de téléportation : Intégré à son corps, cela lui permet normalement de voyager d’une destination à l’autre en quelques secondes. Depuis qu’il est arrivé en ville cependant, le dispositif ne semble plus fonctionner … Est-ce à cause des satellites qui sont différents de ceux de son monde ?
- Corps : Certes, il est petit. Certes, il a l’air d’un gamin. Certes, il a des cheveux bruns et une face humaine sous son casque. Cela ne change pas le fait qu’il soit un robot constitué de métal ! N’ayant pas été originalement conçu pour la guerre, Blues n’est pas aussi solide et endurant que les robots construits après lui, d’où la nécessité d’utiliser un bouclier afin de se protéger.
- « Cœur » : Il est alimenté par un réacteur nucléaire… instable. Dangereux. Il peut avoir un sursaut d’énergie un moment, puis se sentir complètement vidé deux secondes après. Disons que ce n’est pas toujours pratique lors d’un combat … Ce n’est qu’une question de temps avant qu’une défaillance catastrophique entraîne la mort du robot.
Caractère ;
Quand on le regarde agir, on pourrait presque oublier qu’il est une machine. Blues possède des émotions ainsi qu’un mode de pensée quasi humains : il peut réfléchir par lui-même, se sentir heureux, frustré, confus, triste et plus encore – Il est la définition même du loup solitaire et fera tout pour garder son indépendance et sa liberté à tout prix – De ce fait, le prototype n’est pas très sociable. Il évite même de s’attacher aux autres … De toute manière, il ne se sent à sa place nulle part. Il est trop humain pour les robots et trop robot pour les humains. Blues s’est convaincu qu’il était mieux seul.
Cela peut s’expliquer par sa méfiance naturelle envers tout un chacun, tout le contraire de son petit frère qui est d’une naïveté affligeante … Break Man accorde rarement sa confiance et est malheureusement trop têtu pour son propre bien – Dans la plupart des situations, il reste calme, posé et sérieux. Bref, il a le sang-froid… l’huile-froide ? - Fermé, le robot n’aime pas parler de lui-même et de ses sentiments. Il préfère rester vague ou changer de sujet quitte à souffrir en silence. J’ai dit qu’il était borné ?
C’est quand même un "robot adolescent" qui refoule beaucoup de frustration. Néanmoins, il suffit que l’on touche un sujet sensible pour que sa colère se déchaîne, comme son passé ou son père pour ne nommer que ceux-là. Dans ces moments-là, il peut non seulement devenir violent dans ses paroles, mais aussi dans ses actes – Paradoxalement, cette bombe à retardement possède un sens de la justice très élevé et ne peut s’abstenir d’aider ceux dans le besoin. Cela n’empêche pas Blues de commettre des actes parfois répréhensibles si la situation l’exige, mais il aura ce petit pincement de regret au fond de lui …
Honorable, chevaleresque, quelque peu mélodramatique … Le prototype est tout ça. Il préfère combattre des adversaires en pleine forme même si cela risque de le désavantager. Aussi, il s’assurera de toujours repayer ses dettes, qu’importe si c’est le Diable en personne qui l’a aidé – Si le sarcasme et l’humour noir furent des notions compliquées à saisir pour un petit robot, à force de contact et d’expérience avec ce "moyen de communication", Blues en a assez compris les nuances pour être capable de l’utiliser. Après tout, quand on est à la fois mourant et rebelle, on peut se permettre d’avoir de l’attitude.
Break Man, c’est surtout un être jaloux de son frère Rock et de sa sœur Roll (surtout de Rock). Un être fâché contre son père qui l’a si facilement remplacé. Un être qui déteste les robots inspirés par son design – Bref, ce que Blues désire avant toute chose, c’est d’être unique, sa propre personne; pas un débris métallique que l’on peut changer n’importe quand – Enfin, sur une note plus positive, le prototype adore la musique et la nature. Il lui faut bien des hobbies autres que se morfondre …
Quand on le regarde agir, on pourrait presque oublier qu’il est une machine. Blues possède des émotions ainsi qu’un mode de pensée quasi humains : il peut réfléchir par lui-même, se sentir heureux, frustré, confus, triste et plus encore – Il est la définition même du loup solitaire et fera tout pour garder son indépendance et sa liberté à tout prix – De ce fait, le prototype n’est pas très sociable. Il évite même de s’attacher aux autres … De toute manière, il ne se sent à sa place nulle part. Il est trop humain pour les robots et trop robot pour les humains. Blues s’est convaincu qu’il était mieux seul.
Cela peut s’expliquer par sa méfiance naturelle envers tout un chacun, tout le contraire de son petit frère qui est d’une naïveté affligeante … Break Man accorde rarement sa confiance et est malheureusement trop têtu pour son propre bien – Dans la plupart des situations, il reste calme, posé et sérieux. Bref, il a le sang-froid… l’huile-froide ? - Fermé, le robot n’aime pas parler de lui-même et de ses sentiments. Il préfère rester vague ou changer de sujet quitte à souffrir en silence. J’ai dit qu’il était borné ?
C’est quand même un "robot adolescent" qui refoule beaucoup de frustration. Néanmoins, il suffit que l’on touche un sujet sensible pour que sa colère se déchaîne, comme son passé ou son père pour ne nommer que ceux-là. Dans ces moments-là, il peut non seulement devenir violent dans ses paroles, mais aussi dans ses actes – Paradoxalement, cette bombe à retardement possède un sens de la justice très élevé et ne peut s’abstenir d’aider ceux dans le besoin. Cela n’empêche pas Blues de commettre des actes parfois répréhensibles si la situation l’exige, mais il aura ce petit pincement de regret au fond de lui …
Honorable, chevaleresque, quelque peu mélodramatique … Le prototype est tout ça. Il préfère combattre des adversaires en pleine forme même si cela risque de le désavantager. Aussi, il s’assurera de toujours repayer ses dettes, qu’importe si c’est le Diable en personne qui l’a aidé – Si le sarcasme et l’humour noir furent des notions compliquées à saisir pour un petit robot, à force de contact et d’expérience avec ce "moyen de communication", Blues en a assez compris les nuances pour être capable de l’utiliser. Après tout, quand on est à la fois mourant et rebelle, on peut se permettre d’avoir de l’attitude.
Break Man, c’est surtout un être jaloux de son frère Rock et de sa sœur Roll (surtout de Rock). Un être fâché contre son père qui l’a si facilement remplacé. Un être qui déteste les robots inspirés par son design – Bref, ce que Blues désire avant toute chose, c’est d’être unique, sa propre personne; pas un débris métallique que l’on peut changer n’importe quand – Enfin, sur une note plus positive, le prototype adore la musique et la nature. Il lui faut bien des hobbies autres que se morfondre …
Part 1
Nous venons tous de quelque part. D’un père et d’une mère pour la majorité. Blues, lui, provient d’un croquis sur une table de travail. Celle du Docteur Thomas Light. Un inventeur de renom, un génie, un pilier de la robotique … Vous voyez le portrait.
Cet homme possédait un cœur aussi gros que son intellect et rêvait du jour où humains et robots vivraient ensemble en paix et en harmonie. Des machines qui aideraient l’Homme, oui, mais qui seraient aussi douées de raison. Des compagnons et non de simples outils. Ce fut dans cette optique que Light travailla de longues années sur un projet en particulier : le prototype d’un robot capable de penser, raisonner et ressentir indépendamment. Un robot avec une âme en quelque sorte.
C’est ainsi que Blues fut créé, un robot à l’allure d’un jeune adolescent comme les autres. Et contrairement aux machines ordinaires, sa seule fonction était d’être. Chacune de ses réactions enthousiasmaient son père qui était à la fois fier et attendri de voir son œuvre, son fils, commenter sur son environnement et poser des questions complexes. Même si le robot était né avec une base de données fournies, Light voulait que son enfant métallique développe une culture et une personnalité. C’est pourquoi il l’amena souvent à l’extérieur se promener dans le parc, au cinéma, au musée, à un concert, au magasin … Ah, ce fameux magasin où Blues avait demandé à son papa de lui acheter ce foulard jaune. Il avait ses propres goûts vestimentaires !
Le scientifique et sa création vivaient de jours paisibles ensemble. Le prototype assistait avec plaisir le vieil homme dans ses tâches quotidiennes et une fois alors qu’il balayait le laboratoire, Thomas le surprit à siffloter une mélodie … Une mélodie que Blues avait lui-même inventée. Évidemment, Dr. Light était bouche-bée. Un robot doté de talents artistiques ! Cela… dépassait ses attentes et ses calculs. L’intelligence artificielle qu’il avait créée avait-elle atteint un niveau humain ? Était-ce trop avant-gardiste ? La société était-elle prête ? Peut-être pas … Mais c’était son fils et il était fier de lui.
Cette belle histoire de famille prit une tournure dramatique lorsque pendant une vérification quelconque, le docteur découvrit un problème critique dans la conception de sa création : son noyau à énergie solaire était instable et ce n’était qu’une question de temps avant que Blues ne cesse de fonctionner entièrement. Inquiet à l’idée de perdre son enfant, Light se pencha sans tarder sur le problème… et le petit robot avait peur. Il comprenait qu’il risquait de mourir, il comprenait qu’il devait subir des modifications… et il comprenait aussi ce que cela impliquait de "subir des modifications". Et si son père ne se contentait pas de simplement réparer son réacteur ? Et s’il altérait accidentellement sa personnalité ? Ou non accidentellement ? Et si … Et si …
Blues possédait un libre arbitre comparable à un humain. Comme toute personne normale, il tenait à son identité et à ce qui faisait de lui « lui ». Hors de question de risquer de perdre tout cela, surtout que Dr. Light ne lui avait même pas demandé son avis sur la question … N’avait-il pas le droit de parole ? Son concepteur pensait-il pouvoir faire ce qu’il voulait de lui ?
C’est dans un état confus, apeuré et paniqué que le premier d’une longue lignée de robots fugua de chez lui, désirant vivre les années qu’il lui restait à sa façon.
Part 2
Blues voyagea – ou peut-être fuyait-il ? – partout dans le monde. Au début, il saluait joyeusement tous les autres robots qu’il croisait, pensant qu’ils étaient comme lui. Mais ceux-ci ne lui répondaient jamais, ou du moins pas de façon réfléchie. Quant aux humains, ils le traitaient comme un enfant perdu et agissaient de façon parfois illogique pour le prototype. Ce dernier en vint à la conclusion qu’il n’avait sa place ni avec les robots, ni avec les humains. Il était destiné à vivre et à mourir seul … Pas que cela l’attristait vraiment. De toute façon, moins il dépenserait d’énergie, plus il retarderait la date de sa mort !…
… Enfin, c’est ce qu’il aurait dû faire, mais il semblerait que Blues pouvait lui aussi manquer de logique parfois. Il ne pouvait s’empêcher d’aider ceux dans le besoin, consommant une grande quantité d’énergie afin de les tirer du pétrin. Sauver des gens d’un accident de voiture, les sortir des flammes, les protéger de bandits … Sauver… des familles.
Ah, il s’ennuyait de la sienne plus qu’il ne voulait l’admettre. Ce ne fut que des années plus tard, une fois aux portes de la mort, que le robot rouge décida de rentrer chez lui. Le docteur Light allait sûrement lui pardonner ! C’était idiot de croire qu’il aurait effacé sa personnalité ! Le scientifique pouvait l’aider, le réparer ! Les choses pouvaient redevenir comme avant !…
… Mais lorsque Blues arriva à destination, il se rendit compte qu'il n'était plus le bienvenu chez lui. Il aperçut par la fenêtre son père avec deux nouveaux robots. Deux enfants. Son nouveau fils et sa nouvelle fille. Ils avaient tous l’air si heureux.
Et lui, il était misérable. Il avait été remplacé.
Le pauvre prototype s’éloigna. Tant pis, il trouvera un beau coin pour mourir à la place. Une forêt fera l’affaire. Son corps devenait lourd et de plus en plus difficile à bouger, or Blues continua d’avancer sans regret. Il avait vécu selon ses propres règles : il avait choisi de partir, il avait choisi de voyager et maintenant, il avait choisi le lieu de son trépas.
Il siffla sa mélodie une dernière fois. Puis, le noir complet.
Part 3
Connaissez-vous le docteur Albert Wily ? Son génie rivalisait avec celui du Dr. Light, mais les deux hommes ne pouvaient être plus différents. Wily était jaloux des exploits et de la popularité de son collègue et ce sombre sentiment l’avait dévoré pendant des années. Alors lorsqu’il tomba sur un Blues à moitié mort, il n’hésita pas à s’emparer de lui afin de l’étudier… et de le sauver bien sûr ! Tout pour assouvir sa vengeance !
Dr. Wily remplaça le réacteur solaire de l’adolescent métallique par un réacteur nucléaire, sans toutefois corriger ce qui causait l’instabilité. Au moins, il était de nouveau fonctionnel… pour une période indéterminée. Le savant fou avait cependant d’autres projets avant de le réveiller … Il le transforma en robot de combat : un buster pour détruire ses ennemis, un bouclier pour protéger son corps fragile et un casque pour masquer son identité. Manquerait plus que Light reconnaisse son propre fils, eh ! Bien que le vilain payerait cher pour voir sa réaction.
Ce fut donc dans le laboratoire du scientifique dérangé que Blues rouvrit les yeux. Après s’être assuré que sa personnalité n’avait pas été altérée, il remercia Wily de l’avoir sauvé et lui prêta allégeance afin de repayer sa dette. Blues ne lui convenait toutefois plus comme nom … Le vieil homme perfide proposa Proto Man, puis Break Man. Break Man sonnait bien. Un bris avec son passé et il brisait les ennemis de Wily. Poétique et pratique, oui.
Tandis que Break Man s’adaptait à ses nouvelles fonctions et s’entraînait au combat, Wily essayait de conquérir le monde. Une fois en volant des robots industriels construits par Dr. Light et en les reprogrammant contre lui. Ce fut un échec. Un an plus tard, il réessaya avec cette fois-ci ses propres robots conçus dans le seul but de combattre. Ce fut un autre échec.
Qui se mettait à chaque fois au travers de sa route ? Mega Man. Aussi connu sous le nom de Rock, le deuxième fils de Light modifié en robot de combat afin de défendre la Terre contre la menace que représentait le Dr. Wily. Break Man suivait cela de loin. Bien sûr, il aidait le vieux fou dans ses plans (bien que c’était plus pour énerver son père que par réel désir de conquérir le monde), mais jamais il n’avait été en avant-scène. Alors il se contenta d’observer son "frère" dans l’ombre. Oh, comme Thomas devait être fier de son petit robot bleu ! Oh, comme le premier fils était jaloux !
Puisque jamais deux sans trois, Wily tenta une autre fois de se venger. Ce dernier avait décidé de la jouer subtil cette fois-ci et convainquit son ancien ami Light qu’il avait abandonné ses vils desseins. De nouveau collègues comme au bon vieux temps, les deux génies entamèrent la création d’un robot géant nommé Gamma qui devait servir à protéger la planète. La bonne blague … Le vilain scientifique supposément reconverti comptait évidemment voler la machine pour en faire une arme de destruction massive.
Quant aux huit robots que les deux roboticiens avaient construits afin de les aider dans leur tâche, ils devinrent "pour une raison étrange" fous et violents. Mega Man partit aussitôt à leur recherche pour les arrêter. Et c’est là que Blues arrêta de regarder les bras croisés. Il voulait tester lui-même la puissance de son remplaçant.
Trois fois pendant l’aventure du héros bleu, le mystérieux adversaire rouge masqué le défia, l’attaqua, le testa. Silencieux et calme à l’extérieur, jaloux et rageur à l’intérieur. Avec une curiosité grandissante. Break Man lui débloquait le passage à chaque fois, se demandant jusqu’où se rendrait Rock. Ce dernier était surprenant … Son cœur était pur et sa puissance n’avait d’égale que son sens de la justice.
Il y eut un quatrième et ultime affrontement. Blues devait retenir Mega Man assez longtemps afin que Wily puisse mettre en marche la dernière phase de son plan. Pendant que le savant fou s’enfuyait avec Gamma, les deux frères luttaient à force égale. Puis, Rock prit peu à peu le dessus jusqu’à vaincre Break Man qui fut contraint de battre en retraite. Vaincu quatre fois … Qu’est-ce que cela signifiait ? Était-il vraiment obsolète ? Son frère était-il un digne remplacement, meilleur en tout ?
Non, non, non !
Obligé de récupérer des forces pendant un moment, Blues n’arriva qu’après la bataille finale de Mega Man contre Gamma. Le château de Wily était en train de s’effondrer lorsque le robot rouge se téléporta à l’intérieur, retrouvant le héros inconscient sous des débris. Il chercha le scientifique maléfique du regard, mais c’était trop tard : il devait être mort écrasé … Et Break Man n’avait pas vraiment le temps de fouiller puisque les murs tombaient.
Il aurait pu abandonner Rock. Le laisser se faire détruire dans l’effondrement. C’est ce qu’il souhaitait, non ? Se venger de Dr. Light ? Et pourtant … Le prototype ignorait pourquoi il avait ramassé le corps inerte de son cadet. Il ignorait pourquoi il s’était téléporté dans le laboratoire vide de leur père. Pourquoi il avait déposé délicatement Mega Man sur le sol au lieu de l’achever. Peut-être qu’à quelque part au fond de ses circuits, il aimait encore le Dr. Light … Ce serait simplement trop cruel de lui arracher son deuxième fils alors qu’il avait déjà perdu son premier.
Break Man entendit des bruits de pas qui le sortirent de ses pensées confuses et se téléporta aussitôt à l’extérieur. Il n’était pas encore prêt à faire face au vieil homme, alors il s’éloigna tout simplement de la maison en sifflotant sa fameuse mélodie. Son créateur l’avait sûrement entendue. Une façon de lui dire "Regarde, j’ai ramené ton fils de remplacement. Je ne suis pas si inutile."
Part 4
Blues croyait s’être téléporté, mais la sensation était différente cette fois. On aurait dit qu’il était aspiré dans un portail lumineux et… il perdit connaissance.
Il se réveilla dans une ville inconnue. Que s’était-il passé ? Une erreur ? Le robot opéra un auto-diagnostic, mais tous ses systèmes semblaient fonctionner correctement … Enfin, en oubliant son réacteur bien sûr. Break Man se releva pourtant difficilement. Même si son ordinateur interne ne repérait aucun problème, il se sentait… différent. Plus lourd ? Il tenta une nouvelle téléportation, en vain.
Il traîna longuement les pieds entre les bâtiments, cherchant une sortie, évitant les passants. Il ne voulait pas déranger ni se faire déranger, il voulait simplement foutre le camp ! Le robot dû toutefois se rendre à l’évidence qu’il était bloqué ici … Du moins, c’est ce que sous-entendaient les bribes de conversations qu’il surprenait parfois entre deux ruelles.
Décidément, l’univers refusait de le laisser mourir tranquillement dans son coin.
Pseudo ; Blues - Âge ; 21 ans - Pays ; Canada - Comment as-tu connu le forum ; Mon dieu, je ne sais plus. De partenaire en partenaire ? -
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Si personnage Pixelien :
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- [b]Rhys Berresford[/b] - [url=https://projet-matrice.forumactif.com/u18][i]Blues Light[/i][/url]
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